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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 15:58

Marathon de La Rochelle


Depuis plusieurs mois, nous y pensions ; nous entrainant pour le jour J. Il y en a qui avaient des challenges et d’autres qui voulaient simplement clore une saison par l’anniversaire de ce marathon et l’hommage à Serge Vigot. Quant aux franc-comtois que nous sommes, nous nous faisions une fête de retrouver nos amis du Run Accueil.

 Malheureusement, des pépins de santé ont privé Sophie Bonnot, Philippe Graff, Nadine et Gérard Billerey de cette expédition.

 

http://www.marathondelarochelle.com/gallery2/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=1916&g2_serialNumber=1


Nous étions finalement 17 coureurs à converger le 27 novembre à La Rochelle. Nos hôtes nous ont offert, après le « Chauffe Gambettes » du matin, une pasta et un bon lit afin d’être fin prêt pour 9 heures le dimanche matin…

A 7 heures, lorsque j’ai ouvert un œil, j’ai vu de la neige sur le vélux de la chambre…puis une pluie fine a pris le relais. Cependant, à 9 heures, la bruine laissa place à une courte éclaircie.

Le départ fut donné de 2 lieux différents, selon les catégories de sexe et d’âge. Mais il faut bien avouer que cette magnifique cité chargée d’histoire possède des rues relativement étroites, idéales quand il s’agit de faire du shopping, mais moins idéales quand il faut faire passer 10000 coureurs ! Gérald nous confia, après course, avoir mis 8 mn pour parcourir le premier kilomètre…La jonction entre les 2 groupes de départs s’est effectuée au 4ème km.

La météo, comme annoncé s’est avérée maussade pendant toute la course, avec des alternances de pluies glaciales et d’éclaircies. Ceci n’a pas empêché les 17 engagés d’aller au bout de ce marathon et au bout d’eux mêmes.

 

marathon-de-la-rochelle-1.jpg


Par ordre d’arrivée des Chauffe la Semelle : Dominique Michy (dit Quinquin) 3h01, Jean-Louis Neiss 3h13, Philippe Paillard 3h26, Luc Bruet 3h28, Valéry Pineau 3h49, Gérald Rochet-Blanc 3h54, Denis Pacquelet 3h58 pour son premier marathon, François Robin 4h05, Emmanuelle Rochet-Blanc et Jean-Luc Boiteux 4h14, Christian Lemonier 4h26, Odile et Régis Rousselle 4h28, Hervé Baldéracchi 4h31, Denis Billardey 4h38 pour son premier marathon, Bruce Lerat 4h39, Catherine Boiteux 4h50.

Chaque finisher s’est vu remettre le « fameux » coupe vent de la Rochelle, une bourriche d’huitres, un couteau à écailler les huitres et un bandeau cache-oreilles.

Retour mouvementé pour ceux qui étaient obligés de rentrer dès le dimanche soir, en raison des chutes de neige dans le centre et l’est de la France.

 

http://www.marathondelarochelle.com/gallery2/main.php?g2_view=core.DownloadItem&g2_itemId=1888&g2_serialNumber=1


Il n’est pas question de clore ce compte rendu de course sans remercier encore nos hôtes qui ont promis de venir à Gy, le 6 mars 2011 pour participer à notre trail : Mimi et François Cuisenier, Dominique et José Delgado, Agnes et Jacques Philip, Colette et Alain Sthorez, Annick Rihouet et Jean-Claude, Dominique Hocbon et tous les membres du Run…

 

Une vidéo parmis d'autres

 

 

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 09:08

Le 17 octobre était un week-end de course pour les Chauffe la Semelle


-d’une part, Philippe Paillard et Luc Bruet, ont, en préparation au marathon de La Rochelle, participé au premier marathon de Metz. C’est par un froid polaire que cette épreuve s’est déroulée. Philippe boucle son marathon en 3h29 et Luc en 3h38 ; bravo à tous les deux.


-d’autre part, beaucoup plus proche et comme chaque année, nous étions 9 à représenter les Chauffe la Semelle à Vesoul, pour honorer les 2 courses (11 et 21 km). Comme à Metz, la météo n’était pas clémente ; certes il ne pleuvait pas, mais le thermomètre affichait 8 ° avec une bise glaciale et l’impression que le vent soufflait sans cesse de face !!!


Seuls 2 compétiteurs se sont alignés sur le 11 km ; Régis Rousselle, blessé depuis plusieurs semaines ne put faire mieux qu’1h01. Quant à Gérard Billerey, il prit une brillante 14ème place (1er V2) sur 146 coureurs à l’arrivée.


Le semi marathon a vu la participation de 7 coureurs de l’association. L’ordre d’arrivée est le suivant : Jean-Luc Boiteux 1h37, Gérald Rochet-Blanc 1h48, Nadine Billerey 1h59, Odile Rousselle 2h01, Annie Baumann et Emmanuelle Rochet-Blanc en 2h05 et Catherine Boiteux en 2h10. 188 coureurs ont été classés sur cette épreuve.

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 15:22

2010_0925paris0090.JPGDimanche 26 septembre avait lieu la grande classique Paris Versailles (33ème édition), au départ de la tour Eiffel, et arrivée devant le Château de Versailles.

Super conditions de course, belle organisation avec 24000 concurrents, et devinez qui j'ai retrouvé au village expo? .... Laurent Bailly de Val de Gray Marathon, qui avait la patate ce jour-là, puisqu'il boucle les 16,2 km du parcours en 1h06mn55s et se place à la 407 ème place.

Quant à moi, je me classe 1746ème en 1h13mn44, et Pascal Verne (bientôt membre des Chauffe la semelle!) est 2815ème en 1h16mn33.

Le plus marrant dans l'histoire, c'est ce gars bien sympa qui nous a reconnus Laurent et moi au village expo, et qui a tenu à faire une photo avec nous; on a accepté bien évidemment, en échange de quoi il nous a promis de venir au prochain Trail des Monts de Gy; ce sera l'occasion de savoir qui c'est!

A bientôt !

Jean-Louis

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23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 15:36

 

Triathlon « Challenge » Copenhague 15 aôut 2010

Natation 3.8 km, vélo 180 km et un marathon (42 km)

http://www.challengecopenhagen.com/

 

Après quelques jours de vacances en Allemagne, avec Catherine (mon épouse et interprète) à visiter la magnifique ville de Brême et de son non moins superbe port sur la mer du Nord, Bremerhaven, à 850 km de Gy, nous reprenons la route pour la capitale danoise distante de 450 km comprenant une traversée en ferry.


Arrivés en fin d’après midi, le 12, nous nous installons dans notre « box » du Cabinn Inn, non sans avoir loué une place dans le parking souterrain fermé de cet hôtel, pour que la voiture et surtout mon vélo soient en sécurité !

Le vendredi, nous allons reconnaitre le bassin de natation, à l’Amagamer strand. Il pleut un peu, ce qui ne nous change pas trop du temps que nous avons eu à Brême. Puis nous prenons la voiture, et, avec bien des difficultés, nous arrivons à repérer le parcours vélo. Ce parcours se compose de plusieurs portions : environ 10 km, en ville, pour rejoindre une boucle de 80 km, elle-même composée de 3 parties, la première, plate, en bord de mer dans le sens Nord-Sud, la deuxième, très sinueuse et vallonnée et enfin la troisième, sur une grande route avec de longues lignes droites et 2 côtes assez pentues pour casser les pattes !

Au retour à l’hôtel, je prépare mes 3 sacs : l’un, rouge, pour me changer après la natation et contenant mes affaires de vélo (T1), le deuxième, bleu, pour la transition (T2) entre vélo et course à pied et enfin un sac vert pour les affaires de natation, dans lequel je placerai, juste avant le départ, mon change après le marathon.

Puis nous nous rendons à la Pasta Party, l’hôtel Radisson. Nous y rencontrerons peu de francophones.


Le samedi est consacré à la visite de Copenhague (à pied…)  et en particulier de Christian’s haven, le quartier alternatif post soixante huitard, où la police ne rentre pas. Dans ces lieux, les produits illicites s’offrent à la vue et au porte feuille des passants !

En fait, nous flânons longtemps, repérant ainsi, les endroits qui seront traversés soit à vélo, soit au cours du marathon. Le ciel est plein de nuages, mais il ne pleut pas encore.

En revanche, en fin d’après midi, c’est sous une pluie battante, incessante, inondant tout que nous allons effectuer les contrôles du vélo et du casque d’une part et, d’autre part laisser les sacs des 2 transitions (natation-vélo et vélo-course à pied).

Nous sommes mouillés comme des soupes au retour à l’hôtel vers 19h30. Il est temps d’aller prendre le dernier repas avant la course dans une pizzéria, derrière Tivoli.

Comme chaque veille de course importante, je prends un somnifère pour ne pas trop cogiter et m’endormir rapidement.

Dimanche matin, 15 aôut, 4h15, Sébastien, notre fils qui vit à Shanghai,, m’appelle pour m’encourager…c’est bien gentil de sa part, car Catherine et moi, avions prévu un réveil à 5h30. La mise à l’eau, compte tenu de mon dossard (1709) étant à 7h55.

Le petit déjeuner ne pouvant être servi à l’hôtel avant 6h30, je mange des céréales sèches, sans lait, et je bois 2 cafés dans la chambre. Nous partons vers 6h15, craignant les encombrements routiers aux abords de l’Amagamer strand.

Je suis au pied du mur ; c’est le moment de vérité après 9 mois d’apprentissage de la natation avec Stéphane à la piscine de Vesoul et les 6 mois de préparation physique et de coaching par Yannick Mirra : http://www.my-coach.fr/


Pendant ces 6 derniers mois, je me suis concentré sur le programme d’entrainement que Yannick m’établissait semaine après semaine, participant seulement, au premier triathlon de mon existence, à Troyes le 6 juin (3 km natation,  85 km en vélo et un semi-marathon) et en limitant mes engagements en course à ce qui était prévu de longue date, à savoir, avec mes amis Sophie, Rémi et François, la Guadarun en avril : http://www.sleepmonsters.fr/news.php?article_id=3753  et http://www.guadarun.oxatis.com/PBCPPlayer.asp?ID=449481

 

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7h55, après avoir quitté Catherine et passé ma combinaison de natation, je me jette à l’eau avec les 300 concurrents de mon groupe. Je ne me suis pas entrainé depuis 10 jours, je me sens bien, certes stressé par le volume d’efforts à effectuer, mais confiant dans mes capacités d’endurance et dans mon mental. 1h33 pour 3.8 km, je ne pouvais rêver mieux. J’effectue la transition en 11 minutes. Je ne suis pas sec, j’ai de bonnes sensations dès que je monte sur le vélo.

 

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Les 25 premiers kilomètres se passent bien. La pluie qui nous accompagne depuis le début de l’épreuve se calme, puis fait place à un temps plus clément, bien que le vent d’Est-Nord Est soit toujours présent. Ca signifie que le vent sera de face en bord de mer…sur la partie plate et roulante du circuit.

Au 25ème, brusquement, ma roue avant se dégonfle. Mes roues de 50 sont neuves, de même que chambres et pneus. Je n’ai pas crevé au cours des 2500 km parcourus en entrainement pour ce triathlon… Naïvement, et sûr de moi, je démonte ma roue et, stupeur, je m’aperçois que j’ai bien 2 chambres à air de secours, mais aucune ne possède de valve longue et je n’ai pas de prolongateur de valve…

Je reste prostré 5 minutes, puis je me porte sur le bord du circuit, chambre à air crevée à la main, quémandant de l’aide que je ne peux recevoir que d’un coureur, d’après le règlement… Un concurrent allemand me jette une chambre tout en roulant. Hélas, elle possède aussi une valve trop courte. Puis un couple de personnes âgées me propose de m’aider en me procurant le matériel nécessaire pour réparer. Après un bon quart d’heure, le monsieur revient avec des rustines. Hélas, le tube de colle est sec ! Dépité, j’emprunte un portable pour appeler Catherine qui arrive tout juste de l’Amagamer, au parking de l’hôtel. Je lui annonce que j’abandonne et qu’elle doit venir me récupèrer au bord du circuit. Elle mettra une petite heure pour arriver…Entre temps, un autre passant me dépannera d’un peu de colle encore liquide. Je remonte donc ma roue et entreprends de la gonfler avec une cartouche de CO2, sans me méfier, car il existe 2 volumes pour ces cartouches, et celle que j’utilise alors innocemment, est en principe réservée aux pneus de VTT, beaucoup plus gros que les pneus de route… s’en suivit alors un éclatement de la chambre dans un bruit de coup de fusil !


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Le temps passait ; ça faisait bien 1h30 que j’étais sur le bas coté de la route, voyant les autres concurrents effectuer leur 2ème tour soit plus de 80 km devant moi !

Quand j’ai vu arriver ma voiture, je n’ai pu me résigner. Je savais que mes roues d’entrainement étaient dans le coffre, à portée de main ; et, foutu pour foutu, j’ai changé la roue avant et je suis reparti…Je l’avoue, mais pas vu, pas pris…

C’est alors que je me suis engagé dans une poursuite infernale qui me paraissait vouée à l’échec. J’ai roulé en compagnie des triathlètes qui effectuaient leur dernier tour. Il fallait que je passe avant 14h30 à la bifurcation entre le retour sur Copenhague pour la 2ème transition (vélo-course à pied) et le début de la deuxième boucle. A 14h23, j’attaquai, dernier et de loin de tous les coureurs, les 90 km qui me séparaient du marathon.

Les bénévoles qui ouvraient la route étaient partis ou en train de lever le camp, de même que les chronométreurs. Les voitures avaient recommencé de circuler. Au passage du premier tapis, je protestai, en disant que j’étais en course, que je n’avais pas été stoppé à la barrière horaire et que j’étais sous la responsabilité des organisateurs. Sans réponse de mon interlocuteur, et pour pouvoir être au T2 avant 17h30, j’ai repris ma course. Une quinzaine de kilomètres plus loin, une moto avec 2 personnes se présente à coté de moi, dont  un arbitre super sympa. Ce dernier m’a alors indiqué en anglais, que si je roulais fort et que je me présentais au T2 dans les temps, il faciliterait ma progression. La route étant ouverte aux véhicules, il fallait être très prudent ; surtout sur la portion sinueuse qui présentait un revêtement de mauvaise qualité. Je m’inquiétais du retour sur Copenhague, car j’aurais à m’arrêter aux feux rouges…et trouver mon chemin ! Cette dernière inquiétude n’étant que relative, car l’arbitre qui m’accompagnait semblait parfaitement connaitre le trajet de la course.

C’est à 17h23 que j’arrivai au T2, inquiet de savoir si j’aurais les jambes pour faire un marathon après tout ça. Pour ne pas perdre de temps et être sorti avant 17h30, je décidai de garder mon cuissard, aussi, je n’eu qu’à chausser mes running, vider les poches de mon tee shirt de vélo et prendre mon MP3 après avoir confié mon vélo à un bénévole et récupéré mon sac bleu. Tout ça en un peu plus de 3 minutes.

Les premiers pas étaient hésitants, mais très vite, je pris un rythme aux environs de  6minutes au kilomètre. J’étais bien, et surtout, j’étais soulagé… Rien ne pourrait m’empêcher de finir cet ironman…

Ce n’est que vers le 16ème km que je retrouvai Catherine sur le bord du circuit, toute affolée, car elle n’avait pas de nouvelles depuis qu’elle m’avait rejoint pour me passer une roue, près de 5 heures auparavant. Elle avait galéré pour retourner à l’hôtel déposer la voiture, pour prendre trains et bus pour tenter de me voir passer à vélo. Lorsqu’elle m’a retrouvé, nous étions à proximité de notre hôtel, aussi, je lui ai demandé d’aller se changer pour être prête à m’accompagner pour la dernière boucle de 14 kilomètres  environ ; la plus dure à priori.


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Et c’est ensemble que nous effectuerons ce dernier tour pour arriver en 4h22 ; après avoir remonté bon nombre de concurrents puisqu’encore une fois, j’étais dernier et très loin à rentrer des 180 km de vélo !

Au final, malgré mes déboires : ironman bouclé en 13h 52mn et 33s

J’ai une revanche à prendre sur le sort et sur moi-même, seul responsable de mes mésaventures. Ce sera à Zurich pour l’ironman qui aura lieu le 10 juillet 2011.

http://www.ironman.ch/

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 07:54

                   Guadarun-0069.JPG                                           

 On a commencé à en parler, Sophie, François, Rémi et moi, en 2007 après que ces derniers aient fait la Diagonale des Fous à La Réunion…et c’est en 2010 que cela s’est concrétisé.

 

Le samedi 3 avril, nous nous retrouvons donc à Orly, ainsi que Françoise (l’amie de François) pour une mémorable épopée que je vais tenter de vous conter.

 

A l’arrivée à Pointe à Pitre en début d’après midi, il fait 35° à l’ombre, avec 6 heures de décalage horaire avec la métropole. Nous sommes transférés vers Saint François, l’extrémité Est de la Grande Terre, pour embarquer pour La Désirade, lieu de la première étape.

La traversée sera houleuse et quelques passagers seront victimes du mal de mer.

Ensuite, nous montons les tentes sur la plage, non loin du lieu où se déroulait la « Fête à Cabri », fête qui coïncidait avec Pâques et les congés qui vont avec…bien sûr, qui dit fête dit musique créole et reggæ , jusqu’à une heure avancée de la nuit.

Les douches et les toilettes se situent à 200 mètres du campement; elles sont dans en très mauvais  état.

Le lendemain, 4 avril, récupération, repos et prise de contact avec cette île baignée de soleil qui, bien que voilé en ce dimanche pascal, sera à l’origine de douloureuses brûlures.. Notre groupe de Chauffe la Semelle profitera de cette matinée pour parcourir le sentier du nord de l’île qui part de la chapelle et se termine à la pointe des colibris, puis de l’après midi pour aller à la rencontre des iguanes ; soit 3 à 4 bonnes heures d’exposition au soleil.

 

Après une nouvelle nuit de java pour les autochtones, le lundi, débutent nos festivités de coureurs à pied sur La Désirade (11km d’est en ouest et 2km du nord au sud).

Cette étape, boucle de 26km et 450m de D+, sera courue à une température moyenne de 33°, malgré un départ matinal à 7h

C’est Christophe Erceau qui terminera premier puis Patrick Darius et Fred Lengrai, et en ce qui concerne l’équipe des Chauffe la Semelle, la logique est respectée, c’est Rémi qui est en tête (14ème) puis Sophie (20ème) puis Jean-Luc (21ème). François, en délicatesse avec son genou droit depuis plusieurs semaines, sera contraint à l’abandon, avant la fin de ce premier parcours.

 

Après la course, il faut replier le campement et prendre une liaison maritime pour se rendre sur l’île de Marie-Galante. Le transfert sera folklorique, il durera plus de 2 heures au lieu de 45 minutes, en raison d’une avarie de moteur, et d’un arrêt de celui-ci, obligeant un membre d’équipage à plonger pour réparer. Pendant ce temps, le bateau remuait comme une coquille de noix. Quelques passagers furent, ici encore, malades.

Du port, nous serons transférés de quelques kilomètres et comme les 2 jours précédents, nous déplions les tentes sur la plage de Capesterre, cette fois. Manque de chance, nous sommes installés juste à coté de la salle des fêtes où une soirée et organisée par des jeunes…musique assurée et décibels en prime !

Les douches et WC mis à notre disposition sont dans les vestiaires du stade voisin.

 

La 2ème étape (départ 7h, après petit déjeuner à 5h30), nous mènera de la Chapelle Sainte Thérèse, dans les terres, à  notre bivouac, à Capesterre. Les paysages parcourus sont magnifiques. Nous empruntons des sentiers au milieu des champs de canne à sucre qui alimentent les nombreuses distilleries de rhum ; boisson des îles par excellence. Puis, le balisage nous mène en bord de mer, sur des rochers très acérés sur lesquels il vaut mieux ne pas tomber. Nous traversons également des pâtures où paissent des vaches attachées, chacune à un piquet planté dans le sol. La corde ou la chaîne qui les retienne, c’est selon, sera à l’origine d’une légère blessure du vainqueur final de la Guadarun; le bovin allongé s’étant levé précipitamment au passage de Christophe Erceau.

Peu avant l’arrivée, Sophie et moi avons pris un gros orage, aux 2/3 d’une descente technique rendue très glissante et laissant présager une fin d’étape très pénible pour ceux qui nous suivaient. Dès l’orage passé, le soleil brûlant se réinstalla, créant une atmosphère difficilement respirable.

Cette étape, longue de 30km nous a proposé 495m de D+ et  545 mètres de D-.

La température moyenne fut de 35° ; et c’est à nouveau Christophe Erceau qui l’a emportée.

L’ordre d’arrivée des 3 Chauffe la Semelle fut le même qu’à la Désirade (14, 18 et 19èmes).

 

Après le déjeuner, nous replions le camp et vers16 heures, nous quittons Marie-Galante pour les Saintes et plus exactement, Terre de Bas. Le logement se fera sou le préau de l’école primaire et dans la cour. Les commodités sont, cette fois très confortables.

Après la musique qui retardait notre endormissement à la Désirade et à Marie-Galante, ce sont les coqs de Terre de Bas qui nous réveillèrent de très bonne heure. En métropole, les coqs chantent à la pointe du jour, alors qu’aux Saintes, ils sont beaucoup plus matinaux (ils chantent dès 2h du matin)…

 

Le départ de cette troisième étape a lieu à 8h30, après avoir attendu le pain du petit déjeuner prévu à 5h30, mais effectif à 6h passées. Le parcours est en boucle et comporte plusieurs difficultés : 2/3 de routes en béton avec une montée très raide (10 à 15%) puis une descente du même acabit et le dernier tiers très technique avec montée très raide, boueuse après une averse, à même altitude que la 1ère côte et descente par un sentier instable avec de nombreuses pierres, jusqu’à l’arrivée sur une plage après avoir longé la mer par une côte rocheuse déchiquettée obligeant à sauter de pierre en pierre.

Au total, ce jour, nous avons parcouru 18km avec 545m de D+ et 560m de D- sous une température de 30° en moyenne, plus basse que les précédentes en raison du parcours partiellement tracé en forêt.

Pour le classement, pas de surprise, c’est le même ordre d’arrivée que pour les 2 étapes précédentes. 

 

Après midi libre, mais ciel très couvert et vent violent, faisant même enfiler une petite laine lorsqu’on n’était pas à l’abri.

Comme la veille, lever très tôt et petit déjeuner retardé au dernier moment, pour cause de panne d’oreiller du boulanger. Nous déménageons une nouvelle fois pour nous rendre à 10 minutes de bateau, à Terre de Haut, la plus bourgeoise des 2 principales îles de l’archipel des Saintes.

La baie est splendide; les saintois disent que c’est la 3ème plus belle baie du monde…

 

Le départ de l’étape, après manipulation du fret et des bagages, a lieu devant la Mairie. Nous escaladons d’abord, un monticule au dessus duquel nous étions censés effectuer une boucle…hélas, cette dernière fut « oubliée » par de nombreux concurrents, nous faisant pester et nous obligeant à doubler des coureurs moins rapides. Après cet épisode énervant, il y eut essentiellement du macadam ou des chemins bétonnés dans les zones plus pentues. Peu avant l’arrivée, c’est environ 400 m de plage avec du sable mou qu’il faudra parcourir.

Au total, cette étape représenta 17km pour 425m de D+, par une température de 33°, le départ ayant eu lieu à 9h10.

Au classement, c’est toujours le même ordre à l’arrivée, que ce soit pour les premiers (Christophe Erceau, Christophe Le Saux et Patrice Darius), ou au sein de notre groupe…

 

Puis nous prenons une douche et un repas sur la plage, à proximité du centre UCPA.

En milieu d’après midi, nous rechargeons le fret sur un bateau avec pour destination Trois Rivière, sur Basse Terre, où un bus nous récupère pour aller dîner typiquement créole : chez Germaine. La restauratrice préparera devant nous, plusieurs sortes de cassaves (salées et sucrées), à base de farine de manioc.

Nous sortons du restaurant en étant repus, mais il nous faudra encore prendre un bus pour nous rendre dans un endroit enchanteur ; le jardin d’eau et son parc magnifique, dans lequel nous déplions nos tentes. Ce jardin d’eau est une sorte de jardin botanique où les enfants viennent jouer à proximité d’une rivière et d’un étang. Les douches sont installées par les bénévoles, en pleine nature ; quant aux WC, ils sont en dur, ainsi que 2 lavabos et un évier. Ce dernier sera bien utile pour nettoyer les affaires de course crottées par cette étape merveilleuse mais très difficile, dans la forêt primaire.

 

Le départ sera donné à 7h30 après ¾ d’heure de bus, au milieu du Parc National de Guadeloupe. Cette étape est d’une simplicité biblique. Il s’agira de faire l’ascension d’une montagne (1000m de D+), puis de parcourir une ligne de crête scabreuse, avec précipice à gauche du sentier en dévers et enfin de s’élancer pour une descente vertigineuse et technique avec chutes et glissades assurées. Certains, et c’est mon cas, descendent en crabe et d’autres, comme des cabris volent d’appui en appui, c’est le cas de Sophie.

Cette dernière remarque me fait penser aux paroles de vérité de Lucien, l’organisateur de la Guadarun, qui en réponse à mes propos : »j’ai laissé partir Sophie dans la descente », m’a répondu » dis plutôt que tu n’as pas pu la suivre ! « 

L’arrivée de l’étape était jugée au jardin d’eau sous un soleil de plomb, alors qu’en sous bois, lors des 20 premiers km, et surtout sur le chemin de crête, il tombait une pluie serrée et soufflait un vent  frisquet..

Au total : étape n°5, le vendredi 9 avril, de 25km avec 1120m de D+ et 1315 de D- température moyenne 28°.

Cette fois encore, même ordre d’arrivée, sauf pour la troisième place de l’étape qui est prise par Fred Lengrai.

 

Deuxième nuit au jardin d’eau et dernière en bivouac ! Petit déjeuner tardif pour cause de retard de livraison du pain frais…ah les boulangers îliens…

Nous démontons le campement et sommes transférés sur la Grande Terre, à l’hôtel Golfe de Saint François (1h30 de route), où nous déposons nos affaires.

 

Cette 6ème étape, dont le départ fut donné à 9h10, sera effectuée sous un soleil de plomb. La course décrira une boucle partant et arrivant devant l’hôtel, jusqu’à la Pointe des Châteaux et sa croix, puis retour en empruntant un isthme fermant incomplètement une étendue d’eau et obligeant de ce fait à prendre un bain forcé, plage et même un chemin de croix balisé par 13 stations.

Cette étape (25km et 330 de D+ par 36° de moyenne), difficile en raison de la chaleur et de l’accumulation de fatigue, a vu quelques coureurs s’égarer, peut être par manque de lucidité; ce fut le cas de Rémi.

 

Cette journée fut clôturée par la soirée de gala, avec remise des trophées à chacun : médaille et un tee-shirt frappé Guadarun, une bouteille de rhum  et une  affiche de la course.

 Enfin annonce des podiums féminin d’abord (Sophie est sur la plus haute marche ! suivie par Pia Maeshling et Marie-Claire Marchetti) puis masculin (Christophe Erceau devance Christophe Le Saux et Fres Lengrai).

Suivront un apéritif dînatoire, une projection des premiers rushes vidéo et quelques photos de l’épreuve.

Il est à noter que la Guadarun fera l’objet de plusieurs passages TV sur Sport plus et que les films sont et seront consultables sur le site : www.sport-nature.com

Enfin, pour clore la soirée, une animation en musique nous fut offerte, toujours sur fond de projection de photos et du film. A l’issue, un bon lit en chambre climatisée et le lendemain un bain dans la piscine de l’hôtel acheva de nous retaper avant le retour en métropole!

 

Le bilan des Chauffe la Semelle est le suivant :

-Rémi est 15ème au général

-Sophie est 18ème au scratch et première féminine avec 2h d’avance sur sa dauphine

-Jean-Luc est 20ème après avoir fait l’essentiel des étapes avec Sophie

-François a été contraint à l’abandon dès la première étape, la mort dans l’âme. Avec Françoise, ils furent sur chaque étape bénévoles sur les ravitaillements.

 

En conclusion, la Guadarun n’est pas un alignement de kilomètres, même si l’aspect sportif est dominant avec des étapes éprouvantes tant par les parcours rendus difficiles par des sols instables, et variables, du sable à la boue en passant par des bancs de roche, des pierriers, des cayes tranchantes comme des rasoirs, des chemins de tuf. Sans oublier un peu de bitume pour rallier les arrivées ou des routes en béton dans les étapes très pentues.

Lors de la dernière étape, nous fut imposé un passage à gué, dans la mer, avec de l’eau jusqu’à la ceinture, voire jusqu’au cou pour ceux qui ont trébuché!

Aucune blessure sérieuse ne fut à déplorer

 

Enfin et surtout, c’est une semaine de partage, de vie commune entre les coureurs d’horizon et de professions différentes et les bénévoles ou coureurs  guadeloupéens. Ces derniers ont eu à cœur de nous faire partager leur culture, leur mode de vie, leur cuisine….La nature est en effet généreuse ; les fruits mûrs tombaient des arbres , nous invitant à consommer, au bivouac ou sur les ravitaillements : bananes, melon, mangues, ananas, pastèque, oranges…

 

En limitant le nombre de participants à 50, cette épreuve est à taille humaine ; ce nombre permet de respecter parfaitement les sentiers empruntés et la nature sauvage du Parc National par exemple.

 

Nous tenons, tous les 5, à dédier cette course dans les caraïbes à Martine, la fille adoptive d’un couple d’amis de l’association, victime du séisme de janvier 2010.

 

Des photos sont consultables sur le site : http://picasaweb.google.com/home avec, pour accéder à l’album ;  l’adresse mail : tlemenajour@yahoo.fr

 

Un film sera diffusé sur Sport Plus  (Canalsat) le 3 mai à 13h, le 4 mai à 1h et 10h15, le 6 mai à 1h0 et 16h30 

 

 

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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 18:55

                                                                                                      Nous étions 4 Chauffe la semelle à relever le défi du marathon 2010_0411MarathonParis20100034.JPGde Paris en ce dimanche 11 avril.


Soleil radieux, température relativement fraîche (7° à 8h) et 40000 concurrents au départ avenue des Champs Elysées.

Parcours magnifique à travers la capitale, jusqu'au bois de Vincennes, et retour le long de la Seine jusqu'à l'avenue Foch en passant par le bois de Boulogne.


Toutes mes félicitations, en tant que Président, à nos 2 nouvelles marathoniennes , Cécile Mignot et Annie Baumann, qui terminent respectivement à la 23633 ème place en 4h33mn52s, et à la 26943 ème place en 4h53mn.


Chez les garçons, Luc Bruet termine à la 5344 ème place en 3h28mn23s, et moi-même à la 3382 ème place en 3h18mn56s.


Un grand merci à nos lièvres d'un jour : Catherine Boiteux et Philippe Paillard.

Un grand merci aussi à Laurent Bailly de Val de Gray marathon pour son organisation sans faille!

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 10:19

IMGP2648.JPG4 Chauffe la Semelle se sont rendus de l’autre coté du Rhin, le dimanche 28 mars.


 Le temps n’était pas clément, c’est le moins que l’on puisse dire ! à peine 10° au thermomètre et surtout un vent très puissant donnant un ressent bien en dessous de ces 10°.


Telles furent les conditions au départ du marathon, à 11h20. Cependant qu’à 14h, au départ du semi et pendant toute la course, allait s’ajouter au froid, la pluie.


Malgré cela, Philippe Paillard termina ses 42.195km en 3h 29 et Régis Rousselle en 4h 13. Ces 2 compères préparant… les 100km de Belvès fin avril ; mais c’est une autre histoire dont on reparlera.


Sur le semi, Catherine et Jean-Luc Boiteux ont fait course commune ; essayant de passer sous la barre des 2 heures. Hélas, cette barre ne fut pas atteinte et c’est en 2h 12 qu’ils terminèrent ensemble.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 16:09

Cette année, la course s’est déroulée le 21 mars, jour du printemps. Le temps annoncé très changeant a tenu ses promesses, à savoir une matinée couverte et très ventée, mais une après midi splendide avec un peu de vent et beaucoup de soleil, permettant même aux plus téméraires de courir en débardeur.


Les Chauffe la Semelle étaient, comme tous les ans, nombreux à s’aligner au départ des 2 courses. Tous les portaient un crêpe noir en souvenir de Scott Archbold, décédé le 7 mars lors du Trail des Monts de Gy.


Avant chaque course enfin, une minute de silence à été respectée sur proposition de Salan Soltani.


Les classements furent les suivants :


-sur le 10 km, 325 coureurs furent classés. Jean-Luc Boiteux est 63ème, Philippe Convercey  est 119ème, Sylvie Bataille est 253ème et Catherine Boiteux est 275ème.


-sur le semi, 355 coureurs furent classés. Jean-Louis Neiss est 89ème, Philippe Paillard est 95ème, Luc Bruet est 104ème, Maria Charton est 273ème, François Robin est 291ème, Cécile Mignot est 303ème, Bruce Lerat est 317ème, Philippe Graff est 324ème, Odile Rousselle est 342ème, Annie Baumann est 343ème et Régis Rousselle est 344ème.

Merci Salan pour cette belle course!

 

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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 11:15
Photo :

Album photo 1 : courses enfants
Album photo 2 : 10 km (prises au 1er km)
Album photo 3 : 21 km (prises au 1er km)
Album photo 4 : 21 km ( La Grange des Carmes et Gray)
Album photo 5 : 10 et 21 km départ et arrivée


Photos des courses enfants :
500 m (école d'athélitisme)
1000 m poussin -
1500 m benjamin

P1080070

Photo du 10 Km (km 1)
Album photo complet en cliquant sur le lien ci dessus

P1080118 P1080130 P1080139  


P1080147

Photo du 21 Km (Km 1)
Toutes les photos du 21 km en cliquant sur le lien ci dessus

P1080170 P1080177
P1080179 P1080182


P1080186


Photo du 21 km - La Grange des Carmes - Gray
Ensemble des photos en cliquant sur le lien ci dessus

P1080206 P1080234 P1040187
P1080253 P1080221 P1080282


Photo des Chauffe la Semelle - départ et arrivée



Vidéo

le lien est en dessous

Vidéo !

Vidéo du 10 km : ensemble des concurrents au km 1

Vidéo du 21 Km semi marathon : ensemble des concurrents au km 1



Résultats
J'attends leur publication sur le houhaibe !
Résultats Semi marathon

Résultats 10 Km


http://www.letempsdesbetises.com/gifanimes/perso_bd/bipbip/bipbip_10.gif

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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 17:03

Les Boucles de la Saône se dérouleront cette année le dimanche 21 mars 2010


10 Km : départ 13 h 40

21 Km Semi marathon : départ 14 h
(Parcours modifié pour le semi marathon du fait de la disparition du pont de Rigny : semi marathon = 2 boucles de 10 Km + un petit peu ( la Grange des Carmes )

Courses jeunes le matin

Bulletin d'inscription téléchargeable ici

Les Chauffe la semelle courront avec un brassard noir en hommage à Scott




http://lh3.ggpht.com/_fOKyrk6u6gI/ScFWSiOjoXI/AAAAAAAACc4/mg5za4xkA0I/P1040488.JPG


J'irais faire queslques photos si je n'ai pas trop de travail...

Le diaporama de l'année dernière est ici

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Trail des Monts de Gy

 

 

 

Recherche

Les Chauffe la Semelle

Autour de quelques coureurs, tous plus incontrôlables les uns que les autres, le goût de la course à pied a permis de "structurer" une petite association Loi 1901. "Les Chauffe la Semelle". Le dénominateur commun: un rendez-vous à 9 heures le dimanche, Place de la mairie à Gy, pour faire, ensemble, de tous niveaux, quelques ou de nombreux kilomètres. C'est "l'auberge espagnole" où chacun apporte ce qu'il peut et veut. Pas d'élitisme, un groupe de copains de tous niveaux qui vous attend!!!
 
Agenda :

Trail des Monts de Gy 2020
Le Dimanche 1er  Mars 2020
départ 9 h !